11 juin 2020.
L’attirance des flammes est toujours présente
dans ma tête bousculée d’écritures invisibles
c’est ici et là comme une folie indescriptible
pour effacer l’innommable destinée matinale
qui veut imposer sa réalité ubuesque et pitoyable
je sens bien que son terme arrive à grand pas
mais je ne peux croire en ce funeste moment
alors je dessine de tremblotantes lettres de feu
comme un vieux jongleur du théâtre des ombres
la fatigue aidant mon corps las s’affaisse
ma vision sera bientôt au niveau du sol.