01 février 2021.

Le regard droit devant
la caresse du vent dans les cheveux
la sensation d’un bonheur primitif
je vivais seul la sauvagerie de la Loire
comme un impossible temps infini
les pieds nus sur les planches usées
guider l’embarcation jusqu’au port
c’était un bel et audacieux voyage
que mon esprit imaginait si souvent
qu’il restera une chimère éperdue
jusqu’au jour où mes rêves vacilleront
et que leurs cendres se noieront
dans le lit du fleuve indomptable.
Très beau texte et des photos de plus en plus puissantes !
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