18 mars 2021.

Je cherche l’horizon des yeux
et je ne vois plus qu’une forêt
tellement dense et impénétrable
que ma vision reste en surface.
Telle est la vie déstructurée
que je mène depuis un an
une vie limitée d’interdiction
que j’ai fini par accepter.
Le désastre s’est installé en silence
j’ai accepté de vivre avec.
La sidération a muselé la résistance
j’en suis encore prisonnier.
Je cherche toujours des ressources
pour enfin surmonter la torpeur
qui m’envahit en permanence
et m’entraîne dans la nuit infinie.
Je hais cette situation absurde
entre jours gris et nuit noires
de nuances maussades sans fin
qui détraque lentement ma vie.
Texte et Photo Copyright Daniel Margreth.
Partir ….mais la solution reste éphémère…tant que l’on n’a pas trouvé…son port d’attache ce lieu qui nous incite a ne pas fuir
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