20 mars 2021.
Nouvelle manifestation contre la loi Sécurité Globale à l’appel du collectif sarthois (ADECR 72, ARAC72, ATAMS, Attac72, CAC72, CARAF, CGT, Collectif de défense du mouvement techno, CNL 72, Europe Ecologie Les Verts, Fédération FAL 72, FSU, GENERATION.S Le Mans, GFEN, La CIMADE, la France Insoumise, La Libre pensée, LE MANS COLLECTIF CITOYEN, LDH le Mans, MPCAS/MNLE72, NPA 72, Parti de Gauche, PCF, POI 72, PS, RESF 72, FNECFP FO, Sortir du nucléaire, UNEF, Union locale CNT Sarthe, UNSA…) qui va à la rencontre de la lutte pour l’ouverture de tous les lieux de culture matérialisée au Mans par l’occupation du Théâtre des Quinconces.
Extrait de la prise de parole:
« La rue nous appartient ! Elle n’est pas propriété de la police !
La rue est l’espace public dans lequel nous devons garder notre droit d’aller et de venir dans l’anonymat.
Face aux menaces contre la démocratie, nous appelons la population à se mobiliser maintenant, avant qu’il soit trop tard.
Les libertés ont été difficilement acquises par ceux qui nous ont précédés. L’indifférence pourrait aboutir à leur régression voire à leur disparition.
Pour chacune et chacun d’entre nous l’instauration de la loi »sécurité globale » porterait, notamment, atteinte :
– à la démocratie ;
– à l’expression des contre-pouvoirs ;
– à la liberté d’informer ;
– à la défense et à la conquête des droits économiques, sociaux et environnementaux ;
– au bien précieux qu’est le respect de l’intimité de chacun.e d’entre nous.
Il est encore temps. Ne laissons pas faire ! »












La manifestation partie de la Préfecture s’est rendue devant le Théâtre des Quinconces où elle a été accueillie par les travailleurs de la culture qui occupent ce théâtre pour exiger la réouverture des lieux de culture.
Le message suivant a été lu:
Nous, occupants et occupantes,
Nous, artistes
Nous, technicien.ne.s
Nous, acteurs culturels
Nous, professionnel.les et amateurs-trices de la culture
Nous, intermittent.e.s du spectacle
Nous, intermittent.e.s de l’emploi
Nous, précaires en travail discontinu
Nous, chômeurs-euses,
Nous dénonçons la casse des droits sociaux.
Nous exigeons le retrait pur et simple de la réforme d’assurance-chômage.
Nous revendiquons :
– des mesures d’urgence pour garantir l’accès aux congés maternité et maladie pour tous les travailleurs et travailleuses ainsi qu’aux autrices et auteurs.
– une baisse du seuil d’accès à l’indemnisation chômage pour les primo-entrant.e.s ou intermittent.e.s de l’emploi en rupture de droits
– des moyens pour garantir les droits sociaux dont les caisses sont menacées par l’arrêt des cotisations: retraite, formation, médecine du travail, congés payés
– l’extension du RSA aux 18-25 ans et son individualisation
Nous dénonçons la loi sécurité globale, et en particulier, l’article 25 qui autorisera les fonctionnaires de police à entrer dans des établissements et événements culturels avec arme, en-dehors de leurs heures de service.
Nous exigeons, face à la précarité : le retrait de la réforme des retraites, et des mesures pérennes pour les étudiant.e.s et pour l’hôpital public.
Enfin, nous revendiquons pour la culture :
– une prolongation de l’année blanche et son élargissement à tous les travailleur.se.s précaires
– un financement massif de soutien à l’emploi en concertation avec les organisations représentatives et les salarié.e.s de la culture
– des moyens financiers et logistiques conséquents, complémentaires à ceux existants, pour la reprise culturelle sur tout le territoire national. Ainsi, nous pourrons ré-ouvrir tous les lieux et événements culturels partout en France.
Nous continuons l’occupation ici et elle s’étendra ailleurs.
Nous vous appelons à nous rejoindre.










