Anas, un étudiant lyonnais de 22 ans militant à Solidaire Etudiant.e.s, s’est immolé par le feu devant le Crous de Lyon vendredi 8 novembre. Il a accusé « Macron, Hollande, Sarkozy et l’UE de [l’] avoir tué, en créant des incertitudes sur l’avenir de tous » et accusé également « Le Pen et les éditorialistes d’avoir créé des peurs plus que secondaires ».
Un rassemblement en sa mémoire a eu lieu le jeudi 14 novembre à 12h30 à la fac du Mans.
Comme le disait le tract signé conjointement par l’UNEF, Solidaires, FSU et FO Snudi :
« La précarité n’est pas le fruit du hasard, mais bien la conséquence des politiques antisociales des gouvernements successifs. Bourses insuffisantes ou inexistantes, manque de logements étudiants ou sélection à l’université sont autant de problèmes qui découlent de l’introduction de logiques de marché dans l’enseignement supérieur.«
« Cet acte fait écho aux trop nombreux suicides qui ont eu lieu ces dernières années dans plusieurs milieux: SNCF, Poste, Education Nationale, France Télécom… Ces drames prouvent que ces politiques ont des conséquences dramatiques. Aujourd’hui et comme toujours la précarité tue, le travail tue, le capitalisme broie les corps et les esprits.«