13 décembre 2020.
Ce samedi 12 décembre 2020 au Mans pour l’Acte 5, ils étaient encore dans la rue pour dire leur opposition à la loi Sécurité Globale… A l’appel de 32 organisations (syndicats, associations ou partis politiques) près de 800 manifestants de tous âges et de tous horizons ont parcourus les rues mancelles pour demander l’abandon pure et simple de cette loi liberticide.
Liste des organisations qui appellent à l’abandon de la loi:
Association Des Elues Communiste Républicains de la Sarthe,
Action Non Violente COP21,
Association Républicaine des Anciens Combattants de la Sarthe,
ATTAMS 72,
ATTAC 72,
Collectif des Associations Citoyennes de la Sarthe,
Association Collectif Anti Raciste et Anti fasciste,
Confédération National du Logement de la Sarthe,
Collage féminicides Le Mans,
Collectif Sarthois Réagir Pour la Démocratie,
Europe Écologie Les Verts de la Sarthe,
Fédération FAL 72,
Fédération des Syndicats Unitaire, FSU Sarthe,
Génération.s Le Mans,
Groupe Français d’Education Nouvelle de la Sarthe,
La CIMADE,
La France Insoumise de la Sarthe,
La Libre Pensée,
Le Mans Collectif Citoyen,
La LDH,
Le NPA,
Le Parti de Gauche,
Le Parti Communiste Français Fédération de la Sarthe,
Parti Ouvrier Indépendant,
Parti Socialiste fédération de la Sarthe,
Le Réseau Education Sans Frontière de la Sarthe,
Sortir du nucléaire,
UNEF Le Mans,
Union locale CNT de la Sarthe,
Union Communiste Libertaire de la Sarthe,
Union départementale de la CGT,
Union Départementale UNSA 72.
Quelques extraits du texte lu au début de la manifestation:
« Comme nous l’avions dit la semaine précédente, si le gouvernement s’obstine à vouloir imposer un texte liberticide rejeté par toutes celles et ceux qui sont attachés à la démocratie nous poursuivrons la mobilisation, c’est ce que nous faisons aujourd’hui !
Notre diversité prouve un degré fort de conscience commune.
Cela évoque février 62 où la CGT, la CFTC, FO, la FEN, le PCF, le PSU, le Parti socialiste SFIO, le mouvement pour la paix, ont décrété l’unité face à un pouvoir responsable de violences policières meurtrières et face à la montée dangereuse de l’extrême droite.
Comme à d’autres moments de l’histoire, nous en appelons donc aujourd’hui à l’unité et sommes prêts et prêtes, au nom de cela, à mettre de côté une part de nos identités. »
« Le fichage individuel rend le nombre fragile. Faire partie de centaines de milliers de manifestant-e-s est aujourd’hui un acte de solidarité protégé par un anonymat. Faire partie de centaines de milliers de manifestant-e-s en étant reconnu-es nominativement et durablement est d’une toute autre nature, quand bien même on n’a rien à se reprocher. On connaît l’usage de ces informations quand, dans l’histoire, des gouvernements d’extrême droite accèdent au pouvoir. Elles alimentent les procès et condamnations des opposants et opposantes politiques.
Au nom de cette histoire, au nom d’un principe de précaution démocratique, nous ne pouvons admettre de telles pratiques. Cette exigence est bien plus forte que celle de la protection de policiers qui, par ailleurs sont déjà protégés par des législations conséquentes contre le doxing (infraction qui consiste à documenter pour nuire), intégrant la protection du droit à la vie privée, à l’image, sanctionnant « l’usage des données d’un tiers pour troubler sa tranquillité ». »
« Si les drones ne sont pas encore au dessus de nous, l’échéance des présidentielles plane depuis des mois. Elle accélère les stratégies coupables d’un gouvernement qui, au lieu de mettre en œuvre un électro choc démocratique, social, écologique, antiraciste et antipatriarcal, et d’orienter le pays vers une nouvelle étape de protection sociale d’ampleur… Non, au lieu de cela, il continue à avancer sur ses projets de démantèlement des services publics, de baisse des couvertures sociales, de défense des intérêts des plus riches et des plus privilégié·es.
Il utilise la situation sanitaire, qui en elle-même induit des contraintes dans nos vies privées, sociales, pour développer sans scrupule une stratégie du choc au service de ses propres projets politiques. Il ne fait aucune pause.
En la matière, le projet de loi « sécurité globale » franchit une nouvelle étape dans une gestion autoritaire et ouverte au privé. Avec la proposition d’un élargissement des missions des polices municipales et des entreprises privées de sécurité, ce texte encourage une sous-traitance de l’État sur ses missions régaliennes de sûreté sur l’ensemble du territoire de la République. »
« Une politique de renforcement des services publics, d’égalité territoriale, sociale et de véritable prévention est plus que jamais nécessaire. N’oublions pas que ce sont les territoires les plus en difficulté et les populations les plus fragiles qui sont les plus exposés à l’insécurité sociale.
Nos organisations syndicales, associatives et politiques appellent les salarié-e-s, retraité-e-s, privé-e-s d’emploi et la jeunesse à poursuivre le travail d’explication, à amplifier la mobilisation. Nous mettrons en échec ce gouvernement des dominant·es, qui utilise la répression et adopte des lois liberticides pour museler toute contestation à sa politique de régression sociale.
Ensemble nous manifestons! Ensemble nous gagnerons! »

































Une nouvelle manifestation est appelée
samedi prochain 19 décembre à 15h00 toujours devant la Préfecture du Mans.
Ci-dessous une vidéo de TV Maine Sarthe: